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L’homme qui sait parler aux chevaux mais pas que !

Laurence SCHMITT18 août 2019 à 05:02

Il murmure à l’oreille des chevaux… mais pas seulement. Dans sa ferme du Vallon, à Moirey (55), Benoît Denis fait des merveilles avec des chevaux traumatisés, réconcilie les propriétaires avec leurs montures et fait vivre des expériences à des jeunes. C’est ce qu’on appelle de la médiation animale.

Benji est blanc. Blanc comme la neige ou comme le Cheval blanc d’Henri IV. Il est d’ailleurs de la même race. Un Barbe arabe. Un cheval de sang, le cheval des rois, celui qu’on envoyait à la guerre, capable de partir au galop d’une seule foulée et stopper net. Un bijou de cheval, encore faut-il savoir le manier, le comprendre et le guider. Benji a vécu un grave traumatisme. Il a chuté avec sa cavalière qui s’en est aussitôt séparé.

« Elle me l’a ramené et m’a dit, il est fou ton cheval ! », se souvient Benoît Denis, de la Ferme du Vallon à Moirey, au nord de Verdun dans la Meuse. « Il n’était pas fou. Il n’était pas guidé. On tient son cheval par les messages corporels qu’on lui envoie. Le cavalier doit être l’éducateur de sa peur, sans le contraindre par la force, mais en communiquant avec lui. »

 Moirey (55) le 08/08/2019 Benoit et Carole Denis, médiation animale à la ferme du vallon.   Photo RL /Pascal BROCARD  Moirey (55) le 08/08/2019 Benoit et Carole Denis, médiation animale à la ferme du vallon.   Photo RL /Pascal BROCARD

« J’ai dû comprendre son traumatisme »

Pour Benoît Denis, cette communication est innée. L’homme est né à la ferme, a grandi parmi les animaux, leur a toujours parlé, les a toujours compris et pensait même qu’il en était ainsi pour chacun. « Avant de faire officiellement de la médiation animale, de partager ma façon d’être avec les chevaux, je parlais peu, m’exprimais mal et surtout je me fâchais contre les humains qui ne savaient pas y faire. » Depuis, Benoît Denis est intarissable sur sa passion et la transmet à la perfection.

« Il m’a fallu deux ans pour reprendre en main Benji », poursuit-il. « J’ai dû comprendre son traumatisme. Il m’a accordé sa confiance. Désormais, j’arrive à lui faire faire des trucs un peu fous. Mais toujours en gérant ses émotions. »

« J’ai appris le cheval pas l’équitation »

Face à la carrière, les champs s’étendent jusqu’au pied du champ de bataille de Verdun. Sur son cheval, Carole Denis, l’épouse de Benoît, pousse les bêtes jusqu’à la carrière, des Salers, une race rustique de vache à viande, « autonomes et solides, de façon à nous donner moins de travail et nous permettre de mieux nous concentrer sur notre institut de médiation animale ». Scène de western, tranquille et surréaliste. Superbe.

Claire est là pour l’après-midi. « J’ai un problème avec ma jument qui est très craintive. Moi-même, admet Claire, je suis très craintive. » En quelques heures, tout ou presque a changé. « J’ai compris qu’en me centrant sur mon animal, et quand je suis plus concentrée, tout est différent. Je dois arrêter de penser à ce qui peut arriver à l’extérieur. »

Petite leçon de maîtrise aussi. « Tête, épaules, hanches, ce sont ces trois parties qu’il faut savoir maîtriser. » Le mors n’est qu’un outil, « pour être plus précis, pas pour lui faire mal », précise Benoît Denis. La tenue des rênes aussi est différente. « Ici, je n’ai pas pris un cours d’équitation », aime dire Claire. « J’ai appris le cheval. » Sarah, une Allemande, venue spécialement en Meuse, témoigne aussi : « Mon cheval a changé, parce que moi, j’ai changé. Je suis plus sûre de moi, moins nerveuse et forcément, tout va pour le mieux avec mon cheval. »

On voit les enfants s’ouvrir. Après trois jours de présence chez nous, avec un programme adapté au handicap et la personnalité de chacun, on voit l’évolution.

Carole Denis, diplômée en médiation animale.

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Randonnée équestre sur les chemins de la bataille

Pour découvrir la forêt de Verdun et l’histoire de la grande guerre. Pour faire vibrer le sol avec la frappe des sabots de nos montures.

Pour partager avec votre cheval une belle aventure en hommage aux chevaux qui ont participé à la bataille.

Ou bien en louant un cheval Barbe de la Ferme du Vallon.

Pour être emmener par un ATE et guide des champs de bataille.

30 kms à parcourir par jour.

Inscription possible pour 1, 2 ou 3 jours.

70 € par jour avec location du cheval ou 40 & avec votre cheval, hors repas et hébergement.

Sur inscription uniquement.

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Stage Mountain ranch horse

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